18 septembre 2014
Le TNV, ou l'histoire ordinaire d'un « monument » plus que centenaire qu'on veut faire disparaître....
Cent trente ans que le Tir national de Versailles accueille de nombreux tireurs !
Cent trente années sans incidents et sans problèmes !
Et soudain, il faudrait qu'il disparaisse ! Pourquoi ? Ce n'est pas bien clair... Au bénéfice de quoi, ou de qui ? Pas bien clair non plus....
On prétexte beaucoup de choses, mais au final, c'est sans doute une histoire de gros sous et de tractations sur fond de problématique foncière. Le terrain ! Voilà ce qui attise les convoitises.
Vous me direz : « Où est le problème, si on fait aux 2 500 tireurs concernés une honnête proposition de remplacement ? » Eh bien non, c'est là que le bât blesse.
A en croire les faits, ça ne se passe pas comme ça. Une seule consigne : déguerpissez ! Bien entendu, les recours sont lancés pour trouver un arrangement correct (sans bien savoir quelle sera la bonne volonté mise en œuvre du côté des pouvoirs publics). En attendant, tout en conservant au-dessus de sa tête une épée de Damoclès, le TNV reste ouvert aux tireurs et fonctionne normalement.
Ce sujet pourrait être anecdotique, s'il ne reflétait pas une ambiance délétère, dans une époque propice à accepter le fait du Prince. Et moi qui croyais qu'il n'y avait plus de Prince à Versailles...
Si on accepte que quelque 2 500 tireurs et leur club plus que centenaire soient sacrifiés, qu'en sera-t-il alors des petits clubs des régions, pourtant si sympathiques ? Qu'adviendra-t-il des associations de passionnés qui ne demandent qu'à exercer leur passion sans déranger ?
Je reformule en plus clair : si nous ne nous battons pas pour la sauvegarde d'un club comme le TNV, pour qui et pour quoi le ferons nous ? Que pèseront-ils face à ceux qui veulent la place ?
Vianney HOUETTE, pour l'UNPACT
Powered by CMSimple_XH | Template: ge-webdesign.de | test (X)html | test css | Connexion