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Le mot du président

18 septembre 2014

Conformément aux statuts, le conseil d’administration de l’UNPACT s’est réuni sur son forum privé pour procéder à la désignation des membres du Bureau.
Ont été élus à l'unanimité des suffrages exprimés :

Gilles PROFFIT, président
Rodolphe SANGUINETTI, secrétaire
Philippe PICAVET, trésorier

Le bureau renouvelé va maintenant se mettre au travail dans la continuité de ce qui avait été entrepris par le bureau précédent, en s’appliquant à mettre en œuvre les axes de travail qui ont été présentés par le président Vianney HOUETTE lors de l’assemblée générale du 13 septembre.

Le mot du Président

Au moment de prendre la responsabilité de présidence de l’UNPACT et après en avoir été le secrétaire depuis la création, je mesure le travail accompli par mon prédécesseur Vianney HOUETTE pour créer la dynamique d’une association à partir d’une page blanche, et je l’en remercie, sachant qu’il reste au CA pour continuer d’apporter sa précieuse contribution.

Je sais qu’il a pu le faire surtout parce que l’UNPACT est une réunion de nombreuses compétences et de nombreuses bonnes volontés, toutes tendues vers l’objectif de préserver et d’améliorer ce qui reste de droits pour le citoyen français ou le résident étranger à acquérir et à détenir des armes à feu pour des motifs qui vont de la collection à la chasse, en passant par le tir de loisir (et la compétition est aussi un loisir) sous toutes ses formes.

Ce but sera aussi le mien, avec l’appui toujours efficace de l’ensemble de l’équipe qui m’a fait l’honneur de me désigner pour assumer cette responsabilité.

L’amélioration des relations souvent difficiles entre les citoyens et l’Administration à tout niveau doit être l’une de nos priorités. Ça ne pourra se faire qu’en substituant à l’atmosphère actuelle de méfiance une confiance mutuelle, par un dialogue constructif et respectueux du travail et des compétences des uns et des autres. Mais ce dialogue doit se faire à deux, et il faudra probablement forcer un peu pour qu’il puisse enfin s’instaurer régulièrement.

Ensuite, la consolidation de cette amélioration devra se faire au travers de l’amélioration des textes et des formulaires qui sont utilisés pour encadrer nos activités liées à l’utilisation des armes à feu. Nous avons déjà en portefeuille les projets de textes et de formulaires prêts à être discutés.

Enfin, les modalités de mise en œuvre de la réglementation, particulièrement avec la systématisation de la consultation du TAJ par les préfectures et les forces de police et de gendarmerie, posent clairement des problèmes qu’il faudra mettre à plat pour respecter l’esprit de la loi du 6 mars 2012 et éviter de pénaliser abusivement des citoyens qui n’ont jamais commis aucun crime ni délit.

Pour arriver au niveau de représentativité et de crédibilité suffisantes aux yeux de nos interlocuteurs de l’Administration, il est indispensable de continuer à faire progresser nos effectifs.

Nous y parviendrons en montrant d’abord notre efficacité à résoudre des problèmes individuels et à proposer des mesures juridiques acceptables pour les citoyens et utiles à la sécurité publique. Cette sécurité publique, qui est un objectif parfaitement légitime de l'État et de son Administration, ne doit cependant jamais s'exercer au détriment des libertés publiques.

Pour que les détenteurs d’armes nous rejoignent, il faut leur faire comprendre que leurs droits sont fragiles parce qu’ils ne sont pas inscrits dans la Constitution. Il faut également qu'ils comprennent que le seul moyen de le faire respecter consiste à être unis dans une association qui pourra les représenter face à la volonté de l’Administration et des organisations politiques françaises et européennes de « tarir la source » des armes à feu parce qu’elles sont persuadées que c’est la solution à tous les problèmes de violence.

Nous, qui sommes détenteurs pacifiques et responsables d'armes à feu, savons bien que c’est faux. Nous, qui nous battons depuis trois ans contre les fausses idées propagées par la classe politique, savons que cet « argument de vente » (car finalement qu'est-ce d'autre que ça ?) les arrange bien, au point que certains en font leur fonds de commerce.

La ménagère de moins de cinquante ans – comme celle de plus de cinquante ans et toutes les autres – n'a pas besoin d'être amenée à croire (grâce au matraquage systématique assené par la presse et les discours politiques des bien-pensants) que tous les détenteurs d'armes à feu sont des dangers publics : elle s'inquiète déjà suffisamment en pensant à son travail, à son pouvoir d'achat, à l'avenir de ses enfants, de son pays !

C'est faux, donc, et il ne nous reste qu’à en convaincre les interlocuteurs qui ont besoin de l'être et finir par le faire admettre à ceux qui, hypocritement, feignent de n'en rien savoir.

                                                                                                      Gilles PROFFIT, président

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